L'avènement du télétravail
J’en ai rêvé pendant des années et une épidémie l’a fait ! Enfin, on peut travailler chez soi, sans être forcément indépendant. Offrir cette opportunité, c’est enfin la liberté de travailler efficacement, de gagner du temps en se débarrassant des trajets inutiles, mieux profiter de chez soi et des siens. Pense à tous ces gens des grandes villes qui perdent pas moins de trois heures par jour dans les bouchons ou les transports en commun. Tellement de temps perdu et de stress inutile. J’ai adoré qu’on m’oblige à rester confinée chez moi.
Un avant goût de liberté
Cette période a permis de passer de la théorie à la pratique. Avoir les bons outils, trouver ses marques pour bien communiquer avec les collègues, et travailler dans de bonnes conditions. Au début, c’est déstabilisant, mais quand tout est calé, on y prend vite goût. A tel point qu’au bout de trois ans de télétravail en quasi temps plein, il n’était plus concevable pour moi de revenir à un travail en présentiel total. J’attendais ça depuis trop longtemps.

Passionnée d'informatique
Lorsque j’ai découvert l’informatique, j’étais en primaire. Je devais avoir 7 ou 8 ans. A cette époque, rien à voir avec les PC d’aujourd’hui. On parlait TO7 et MO5. Un texte vert sur fond noir, où il fallait taper des kilomètres de codes pour concevoir trois ou quatre notes de musique. J’avais recopié tous ces codes sur un cahier dans l’espoir (déjà), d’avoir mon propre PC un jour.
A 20 ans, un ami m’apporte son PC à la maison, l’allume, et je découvre Windows 95. Incroyable. Pas encore d’accès à internet (bien qu’Internet Explorer est déjà intégré à la machine), mais la possibilité de faire du traitement de texte, des tableurs et des jeux vidéos en 3D. Rien à voir avec ce que j’avais vu en primaire. Les possibilités sont immenses. J’ai un coup de foudre immédiat. Dès lors, je vais travailler d’arrache pied pour m’en offrir un.

Se former, encore et toujours
Et enfin ce jour est arrivé. J’ai acheté mon PC, avec un scanner et une imprimante. Le kiff absolu … sauf, qu’en vrai, je ne sais pas du tout m’en servir. Je n’ose pas trop m’y aventurer. Je m’en sers comme d’une machine à écrire. Lorsque tu fais un BAC Littéraire, tu ne vois aucun ordinateur. Je n’ai donc aucune compétences dans ce domaine. D’autant plus que ce n’était pas intuitif comme aujourd’hui. Tout était écrit en anglais, il n’y avait pas de bulles explicatives. Il fallait se débrouiller. Alors c’est ce que j’ai fait.
J’ai reçu l’aide d’un ami dont j’avais monté le dossier pour partir en formation et obtenir un diplôme en technicien informatique. Chaque week-end, il me restituait ce qu’il avait appris en cours, et grâce à lui, j’ai pu progresser très vite, passer à Windows 98 et devenir autonome avec ma machine. Par la suite, je développerai mes compétences au travail et je n’aurai de cesse de m’adapter, comme aujourd’hui avec l’intelligence artificielle.
Quelque soit le sujet, j’ai toujours suivi l’actualité pour me positionner dès les prémices d’une nouvelle évolution sociétale. J’ai à cœur d’être toujours en avance sur les évènements. Aujourd’hui, je suis capable de m’occuper seule de ma machine, de la réparer ou de la réinitialiser. Aucun problème ne me résiste. Le défi de demain, maîtriser parfaitement l’intelligence artificielle, parce que ça, c’est vraiment le prochain tournant à ne pas manquer.
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