Mon expérience journalistique
Entrer à l’Yonne Républicaine a été une bénédiction. Au contraire de mes ami(e)s, je n’ai jamais eu à chercher un job d’été chaque année. De 1992 à 1997, je me suis investie pleinement dans mes activités d’accueil et de commerciale à l’agence, et de pigiste sur le terrain.
Être source de propositions
Fraichement débarquée dans un village de campagne, la jeune journaliste cherche des pigistes qui connaissent bien le terrain. J’ai 17 ans, je suis très au fait de tout ce qui se passe. Si je suis envoyée dans des assemblées générales, des tournois sportifs ou des évènements culturels, j’ai aussi le droit d’être source de propositions.
Et des propositions, j’en ai plein. Je vais couvrir tous les concerts et festivals qui se dérouleront autour de ma commune. Je mettrai aussi à l’honneur des gens inconnus qui méritent de l’être. Je serais à l’affut du moindre fait divers. En cinq ans, j’écrirai plus d’une centaine d’articles.
Des rencontres inoubliables
1994, un ami me présente un gars sympa, Pierre, assez original. Musicien qui a beaucoup bourlingué, animateur pour la radio locale, il a travaillé, entre autres, avec Tonton David. Très intéressant comme profil pour un article de presse. Le rendez-vous est pris, et je le rencontre un après-midi, chez lui, où il prendra le temps de me raconter son parcours. L’article fera une demi-page dans le journal. 1997, Pierre est devenu PIERPOLJAK. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir à la télé ! J’aurai l’occasion de l’interviewer à nouveau, lors de son concert à Clamecy.
Un autre article qui me tient beaucoup à cœur, c’est l’histoire de mon ami Bebert, avec qui j’étais très proche. Peintre et musicien, il ne se sent pas vraiment comme tout le monde. À 30 ans, il se tourne vers le graphisme et obtient une maîtrise internationale. Il enchaine les stages, dont plusieurs à l’étranger, qui le conduiront à présenter trois films en images de synthèse au Festival Imagina de Monté Carlo, pour lesquels il obtiendra des récompenses. Bien plus tard, il m’annoncera être directeur des effets spéciaux sur le film AVATAR.
Un premier pas décisif pour la suite
Ces années d’expérience ont été formidables et m’ont permis de comprendre que le monde de l’audiovisuel est accessible. Presse, radio, télé …, j’ai franchi le premier pas. Passionnée par l’image depuis mon plus jeune âge, je décide, après le BAC, de poursuivre ma carrière dans cette direction.
Côté professionnel, tout est parti sur de bonnes bases. Par contre, côté personnel, c’est une période plus compliquée. L’adolescence, c’est toute une histoire. Surtout pour les filles. Mais ça, je te raconte la semaine prochaine.
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